«Je suis en guerre contre le monde»
design

«Je suis en guerre contre le monde»

Il pourrait avoir une tête de patriarche cool. Barbe blanche, sourcil broussailleux, visage profondément ridé, Enzo Mari porte beau ses 83 ans. Sauf que pour le cool, on pourra toujours repasser. Le designer milanais aurait d’ailleurs en horreur de lire son nom accolé à ce dernier. Tant pis, on prend le risque. Déjà parce qu’il ne parle qu’italien. Même s’il connaît sans doute plusieurs langues, il refuse d’en pratiquer d’autre de sa voix grave et rugueuse. Ensuite parce qu’Enzo Mari c’est un tempérament, un caractère entier aux colères légendaires qui compare le design actuel à de l’art déco, à de l’art pompier. Bref, à pas grand chose, pour ne pas dire pire.
En conférence, Enzo Mari ne montre jamais ses projets. Il parle de son métier en passant à son auditoire un savon mémorable. Comme si la perte de la culture dans nos sociétés exclusivement tournées vers le profit et la promotion individuelle à toute berzingue incombait un peu à tous, à vous et à moi. Même si on décèle un petit côté showman derrière le designer furibard.

En interview, d’ailleurs, le Milanais s’apaise. Même s’il reste toujours en guerre contre le monde, un petit cigare Garibaldi coincé entre les doigts. Enzo Mari, le phénomène. Designer pédagogue – un puzzle animalier figure parmi ses pièces les plus connues – mais aussi artiste et écrivain, graphiste et libre penseur, il a produit, pour Danese notamment, des séries d’objets qui appartiennent à l’histoire du design industriel.
Attaché à la tradition et à l’artisanat, déçu par la tournure mercantile qu’a pris la discipline, il assume sa nostalgie de l’âge d’or, lorsque design envisageait la vie du futur et pas seulement ses retours sur investissement. L’un des derniers grands designers italiens encore vivant - avec Alessandro Mendini, Andrea Branzi et Angelo Magiarotti – se fâche et s’engage. Un côté indigné qui parle à toute une génération de designer qui lui voue un véritable culte.

 

En conférence, vous ne parlez jamais de ce que vous faites ou des objets que vous avez produits.
Vous savez, lorsque j’assiste parfois aux conférences de mes collègues, je les trouve très ennuyeuses. Ils présentent leurs projets et tout le monde regarde ces objets qu’ils ont imaginés. Du coup, les étudiants veulent faire la même chose sans avoir compris pourquoi ces designers les avaient dessinés.

Vous ne montrez rien. En revanche, vous donnez des conseils…
Etudier la tradition, regarder les œuvres et les chefs-d’oeuvre. C’est comme dans l’amour, il faut tomber amoureux d’une œuvre. Pas pour la copier, mais pour comprendre son niveau de qualité et se demander comment son auteur est arrivé à ce résultat. Et puis comme dans l’amour, il faut parfois aller de l’avant, découvrir de nouveaux horizons. Alors on retombe amoureux d’une autre autre œuvre tous les cinq ou six ans. L’unique école véritable pour moi, c’est celle-là, c’est de circuler là où se trouvent les œuvres. Allez dans les musées, allez voir les œuvres! Et j’espère que vous trouverez celle qui fera battre votre cœur.

Vous fustigez les écoles qui forment au design actuel que vous comparez à de l’art déco voire, pire, à de l’art pompier. Il faut pourtant bien des institutions pour enseigner ?
L’école est capitale. C’est elle qui transmet le savoir et l’héritage. Avoir conscience de l’histoire, c’est avoir conscience de ce qui s’est passé. Connaître l’histoire, c’est éviter de se répéter. Que font les écoles d’art ? Exactement le contraire. Les étudiants en design passent leur temps à copier ce qui existe déjà à des millions d’exemplaires et à produire de la marchandise qui va plaire au marché.

Et vous, comment avez-vous appris le design ?
Très tôt dans ma vie, j’ai du subvenir aux besoins de ma famille en acceptant des petits boulots. Je n’ai donc pas suivi de grandes écoles. J’étais pauvre à un point qu’aucun jeune d’aujourd’hui ne peut imaginer. A 8 ans, je lisais les textes grecs que me donnait mon père parce que chez moi, il n’y avait ni télé ni poste de radio. En 1949, j’ai finalement pu m’inscrire à l’Académie des Beaux-arts de Milan qui acceptait les étudiants sans diplôme. J’ai eu de la chance parce qu’à mon époque, il y avait très peu d’inscrits dans la section design. En Italie, dans les années 40, on en comptait peut-être une dizaine. Comme on n’était pas beaucoup, lorsque Achille Castiglioni vous disait que vous étiez prometteur vous deviez être meilleur que les autres.

Et quelle leçon avez-vous tirée de son enseignement ?
Que la qualité c’est de se libérer de ce qui est banal. Le banal c’est très subtil, c’est très compliqué. Le projet c’est justement la négation du banal.

Sauf que pour vous, la banalité a gagné.
Le problème c’est que tous ces objets que l’on faisaient jadis, on ne sait plus les faire. Du coup, tous le monde refait les mêmes choses. Pourquoi? Parce qu’il n’y a plus personne pour assurer la transmission de la tradition. Aldo Rossi a écrit un livre très juste où il dit que l’architecture est un symbole, un moyen de communication, un langage collectif. Je suis tout à fait d’accord avec lui. Du moins si on ne regarde pas son travail. Lorsqu’il cite les colonnes du Parthénon, il les construit droites, alors qu’elles sont évasées afin de supporter la charge du toit. Il n’a rien retenu, n’a rien transmis.

Une table et deux étagères de son projet Autoprogettazione de 1974 (crédit: DR)

On vous sent profondément déçu par la tournure qu’a pris le monde. Vous assumez votre part de nostalgie?
Bien sûr. A Milan, à la fin des années 40, j’ai vécu dans une ambiance sociale incroyable. Une effervescence fabuleuse qui a maintenant totalement disparue. Cela me manque. Dans ces années-là, j’étais communiste, mais pas dans le sens du parti avec qui j’étais parfois en désaccord et dont je ne comprenais pas grand-chose. Moi, je voulais juste participer au renouveau de l’être humain. Dans les années 68 <60 ou fin des années 60 (68 n’étant qu’une seule année…)>, j’étais au cœur de l’action. On disait que j’étais quelqu’un de confus, que le monde était foutu que le discours moral ne tenait plus. Et ça a donné quoi ? Des Craxi, des Berlusconi pour qui le plus important c’est de gagner. J’aimerais vivre encore suffisamment longtemps pour savoir comment tout cela va se terminer. Oui, l’état du monde actuel me désespère.

Vous avez connu l’utopie de l’après-guerre. Vous vouliez construire un monde nouveau pour une vie meilleure. Et cela ne s’est pas réalisé. A la fin des années 40, Milan était alors la ville du design. Elle symbolisait la modernité retrouvée. Comment l’expliquer?
La ville avait été détruite à 70%. Il fallait donc la reconstruire, faire une cité nouvelle pour une société nouvelle, bâtie sur les cendres du fascisme. Les gens venaient de toute l’Italie pour réaliser ce grand projet. C’était la ville la plus riche, la plus moderne de toute l’Italie. Tout le monde voulait prendre part à cette renaissance.

La Suisse, à l’époque, représente un cas d’école. Le laboratoire de la ville moderne. Vous a-t-elle inspiré ?
C’était un pays où les villes étaient propres et les trains fonctionnaient. En Italie, rien ne marchait et c’est ce qui me plaisait dans le fond beaucoup. Ceci dit, il fallait quand même penser aux moyens d’améliorer les choses. En Suisse, le résultat ne me plaisait pas énormément. Je trouvais que la manière dont tout était organisé rendait les villes trop mortes. Je le dit pour bien savoir à quelle ville moderne on devait penser. Pour vous dire aussi à quel point il était important de construire une ville moderne. Le problème ce ne sont ni les choses ni les moyens, ce sont les gens.

Ensemble bureau et chaise pour La Maison Hermès, 2011 (crédit: Hermès)

On sent chez vous un profond amour des gens
C’est bien ce qui me désole. Aujourd’hui, les gens ne pensent plus qu’à eux, qu’à la réussite individuelle. Les religions monothéistes ont édicté des règles simples : le jeûne, ne pas voler, ne pas convoiter la femme de l’autre. Pour moi qui suis athée, les dix commandements sont des points essentiels. Les religions, même si elles posent parfois problème, ont édicté des règles de vie. Alors que les règles de la société, qu’est-ce qu’elles disent ? Que l’homme est libre, qu’il peut ne penser qu’à lui. Ce sont les pires qui soient.

Pour vous cet individualisme est la cause de tout. C’est lui qui a mis l’argent au pouvoir, encore lui qui permet aux riches d’imposer leurs (mauvais) goûts…
Dans l’histoire de l’architecture, construire a toujours coûté cher. Les pauvres n’y ont pas accès. Seuls les nantis peuvent se le permettre. Si on regarde l’architecture de l’entre-deux-guerres, les constructions des riches sont horribles, dépourvues de systèmes linguistiques probants. Je préfère des constructions plus modestes, qui se regardent encore très bien aujourd’hui. Pour le reste… Prenez le quartier de la Défense à Paris. Il est né de la volonté politique. Du coup c’est une architecture totalement inintéressante que la vie a complètement déserté. La vie n’est plus dans la ville. A la place, on a construit des projets monstrueux où les rues sont devenues comme mortes. Aujourd’hui, les archistars sont des personnes ignobles qui honorent les banques et le pouvoir de l’argent. Ce ne sont pas des architectes, mais des designers du pouvoir dont les créations sont censées durer des milliers d’années.

Vous dites aussi que l’échec du socialisme, c’est que tout le monde veut désormais sa part de luxe dont le design fait partie…
Le design est né à la Révolution française lorsque les pauvres ont vu ce que le roi possédait et qu’ils ont voulu la même chose. Les artisans n’avaient plus de travail, vu que la plupart de la noblesse avait filé sous la guillotine. Ils ne pouvaient pas proposer au peuple les mêmes produits parce qu’ils étaient trop chers. On a donc inventé l’industrie pour fabriquer les mêmes choses, plus vite et meilleure marché. J’ai vu le brevet de la première machine textile. Il est écrit «cette machine peut faire en un jour un travail qui nécessite trois mois à un artisan. Elle est tellement simple d’utilisation qu’on peut en confier la tâche à un enfant de 8 ans.» Le problème du design aujourd’hui c’est que tout le monde veut un trône mais que ce n’est pas possible.

Chaises Sof Sof, 1972 pour Driade (crédit: DR)

Justement, que pensez-vous du design d’aujourd’hui? Pas grand chose on s’en doute…
Tout le monde va au salon du meuble de Milan voir ces horreurs dont on ne sait plus quoi faire. Où est le salut dans tout ça? Je l’ignore. Moi, je viens de l’école radicale de Castiglioni où on était loin d’être des anges. Ceux qui me connaissent savent que toute ma vie j’ai cherché à travailler avec cette difficulté de voir mes propres créations absorbées dans le marché. Aujourd’hui, rien n’existe plus au-delà de la production et de la rentabilité.

Pourtant vous continuez à produire des objets...
Disons que j’essaie. Pour moi le design représente un projet collectif qui implique tout le monde. Comme à l’époque gothique où les mécènes et les tenants du savoir-faire portaient ensemble un grand projet. Le design c’est la même chose : un dialogue où interviennent à la fois des artisans et des industriels. Bref, c’est une affaire de compagnonnage. J’ai connu ce genre de complicité avec Danese dans les années 50-60. Actuellement c’est une idée difficile à faire passer.

Pour vous le bon design c’est…?
Une manière de comprendre le monde étape par étape. J’y ai pensé toute ma vie. J’espère en avoir compris au moins une petite partie.

En 2009, vous organisiez avec le designer Gabriele Pezzini une exposition intitulée Che fare, (que faire) à la galerie Alain Gutharc de Paris. Sommes-nous arrivés au bout des des objets? Au bout du design?
Che fare... Ce n’est pas une question. Vous avez remarqué: il n’y a pas de point d’interrogation. En cela Che fare est un constat. L’avenir du design est incertain parce que le projet commun n’existe plus, parce que la puissance du marché a remporté la bataille. J’ai été en guerre contre le monde toute ma vie. Je suis un soldat et j’ai besoin d’alliés. Malheureusement je n’en ai aucun, même si, dans le fond, les gens m’aiment bien.


Propos recueillis par Emmanuel Grandjean

art
En hyperabstraction

En hyperabstraction

Elle est sensible à la nature, laisse ses mains parler sur la pierre qu’elle sculpte et son inconscient se projeter dans les peintures qu’elle pourrait ne jamais terminer. Carole Kohler ne souhaite pas donner d’indications au spectateur, afin qu’il soit libre de voir ce qu’il veut dans son art.

art
Sur les lignes de Fablato

Sur les lignes de Fablato

Fablato est son pseudo, mot-valise de Fabrizio Latorre. Modèle, influenceur, avide d’expériences et surtout artiste. Un genre de Picasso moderne inspiré du cubisme et engagé dans la réalisation de pièces singulières et rafraîchissantes.

art
Plongeon dans la toile

Plongeon dans la toile

L’intelligence artificielle peut vous emmener voir ailleurs si vous y êtes et les expos de peinture deviennent interactives. Entre animation numérique et apprentissage ludique, l’art immersif a la cote, mais qu’est-ce que ça représente au juste ? Entre tradition et modernité, réflexion sur la manière de vivre l’art à l’ère du 3.0.

design
Du typographe  à l'affiche

Du typographe à l'affiche

Chris Gautschi est une famille de police de caractères à lui seul. Light, bold, italique, romain, extended… Il invente, se réinvente, toujours un compas dans l’œil, ou le nombre d’or en tête. Celui qui frise la perfection.

design
Au-delà de l'imagination

Au-delà de l'imagination

design
Le magicien de la lumière

Le magicien de la lumière

Sans la lumière originelle, ne subsiste que le néant. C’est sur ce thème que Davide Oppizzi a décidé de travailler pour développer sa relation au monde. Différentes nuances de luminosité, de l’éclairage d’objet à la sculpture d’extérieur à panneau solaire, ce designer suisse nous guide sur le chemin de la matérialité de la lumière.

art
L'art de la rouille

L'art de la rouille

Un artiste dont les enseignements passionnants des beaux-arts à Bâle l’ont plongé ensuite dans la recherche du contexte qui abrite ses pièces. Il sculpte et façonne la tôle de capots de voitures… Boris Gratry est un membre atypique du milieu artistique contemporain qui expose en Suisse et aux États-Unis. Rencontre entre calamine et poudre d'or.

 

art
Carlos Leal, unique et éclectique

Carlos Leal, unique et éclectique

«Leal», ça veut dire loyal en espagnol. Une conversation avec notre Carlos national, comme ça, au détour d'une soirée riche en confidences de la part de l'homme,...

art
L'art au coeur

L'art au coeur

Au cœur de Megève, il y a une histoire. Familiale, cosy, chaude en hiver et agréable en été. Le lifestyle s’inscrit dans un hôtel aux touches «arty» et au lu...

art
Pour l'amour de l'art

Pour l'amour de l'art

Jusqu’au 6 avril, ne perdez plus de temps à chasser les œufs de Pâques. Retracez plutôt les projets de l’exposition urbaine «I Love #ArtisteDici». Sur 135 candidatures, la Ville de Lausanne a choisi 45 artistes locaux pour tapisser les panneaux d’affichage de leurs œuvres. Photos, dessins, peintures, tout était permis : « Il faut relancer la culture!» insiste le programme  qui a lancé le top départ de l’initiative le
27 mars dernier.

architecture
« La forme suit le climat »

« La forme suit le climat »

Avec le recul, l'observation  et la précision, l'architecte suisse Philippe Rahm nous livre son point de vue sur la situation actuelle due à la pandémie. En revisitant l'histoire du bâti, il apporte un regard différent sur les choses, à l'instar de son oeil photographique original. 

design
Nemo tombe le masque

Nemo tombe le masque

Du sud de l’Italie à la scène mondiale, le designer et architecte Fabio Novembre nous raconte son parcours à travers Nemo, le fauteuil du Lupin 3.0.

art
Thomas Mustaki

Thomas Mustaki

La maxime Ars longa vita brevis qu’il avait tatouée sur son avant-bras aura pris tous son sens, le mardi 8 décembre 2020. 

art
Le message dans la capsule

Le message dans la capsule

L’art de rue, le meilleur moyen de véhiculer un message vite et bien. Ou vite et beau, vrai, fort, haut. Sapiens repeint son environnement à la force de l’arabica...

art
Guernica qui peut

Guernica qui peut

L’artiste Max Petrone sort de l’ordinaire. Ses peintures au café, ses portraits et son éclectisme font de lui un peintre du contemporain. Un peu street, aux coule...

art
Se souvenir des bonnes choses

Se souvenir des bonnes choses

Les Éditions Macula publient Servez citrons., livre de recettes gastronomiques où les plats sont photographiés après avoir été dévorés.

architecture
L'architecture vole la scène

L'architecture vole la scène

L’architecture se rapporte à l’espace, au temps et aux lieux. Vincent Baudriller, directeur du Théâtre Vidy, l’inclut dans l’art scénique et raconte sa vision du bâti.

design
Le masque ou la vie

Le masque ou la vie

Le projet BYOM (bring your own mask) d’Hyperaktiv est en train d’enflammer le Net. Les designers sollicités par Raphaël Lutz et son équipe ont proposé moult manières de concevoir le masque en cette période de post-confinement. Pour lier l’utile à l’agréable.

architecture
Nanda Vigo, la femme lumière

Nanda Vigo, la femme lumière

Le machisme des années 1960 l’a pendant longtemps marginalisée. Décédée le 16 mai, l’artiste et architecte milanaise cherchait l’évasion dans la couleur, les miroirs et l’espace cosmique.

design
Le théâtre intérieur de Gae Aulenti

Le théâtre intérieur de Gae Aulenti

Le Vitra Design Museum prolonge d’un an l’exposition consacrée à l’architecte et designer italienne. Plus connue pour sa production d'objets que pour ses réalisat...

art
Artiste bandit

Artiste bandit

Des rues de Gênes à celles de Milan, de la jet-set de Monaco à celle de Miami, MYFO78 pose son style. Amant de l’art de rue, du pop, il est autodidacte et connaît un succès qui va crescendo.

architecture
« La beauté peut nous aider à nous sentir plus heureux »

« La beauté peut nous aider à nous sentir plus heureux »

Il a 48 ans et travaille partout dans le monde. Entretien avec l’architecte, architecte d'intérieur et designer bolognais Matteo Nunziati qui parle de son métier face à une pandémie qui frappe durement son pays. (crédit: Dinah Wille)

art
Hauser & Wirth en réalité virtuelle

Hauser & Wirth en réalité virtuelle

Face à la pandémie, la galerie zurichoise accélère le lancement d’ArtLab, son programme d’exposition numérique.

design
¡ Hola Paco !

¡ Hola Paco !

On aime les fonts, les typos, les polices, les familles de caractères qui ont du… chien ! Xavier Cerdá crée Paco, une police bien typée.

design
Les B.A. d'Yves Béhar

Les B.A. d'Yves Béhar

Depuis sa base de San Francisco, le designer suisse imagine aujourd'hui les objets qui, demain, aideront la société à devenir meilleure.

design
Virgil Abloh se lance dans le street design

Virgil Abloh se lance dans le street design

Le designer à tout faire signe une collection de mobilier en béton graffé et troué, éditée par le galeriste parisien kreo.

art
Un disque par sa pochette

Un disque par sa pochette

Les mille vies de George Antheil, le «Bad Boy Of Music», photographié par Man Ray.

design
Un café à la page

Un café à la page

C’était l’ancienne Cravaterie, celle sous le Conservatoire, vous vous en souvenez? Découverte d'un nouveau café lausannois à la déco raffinée et spécialisée.

design
Julie Barrier,  métal précieuse

Julie Barrier, métal précieuse

Créatrice de bijoux, elle est originale, libre et transforme tout ce qu’elle touche en or… 14 carats.

design
Hella Jongerius défend ses fils

Hella Jongerius défend ses fils

Au centre Lafayette Anticipation, la designer néerlandaise redonne ses lettres de noblesse au tissage.

design
Design famililal

Design famililal

Un designer peut en cacher un autre. Comme Lorenzo Lazzeroni qui rend plus vrai que vrai les meubles dessinés par son père pour Poltrona Frau.

art
Hauser & Wirth sont sur une île…

Hauser & Wirth sont sur une île…

La galerie zurichoise ouvrira en 2020 un centre culturel à Minorque, sur l’Isla del Rey.

design
A Bâle, les Dimore comme dans un film

A Bâle, les Dimore comme dans un film

Pour se première participation à Design Miami / Basel, la Dimore Gallery de Dimore Studio rend hommage à l’architecte milanais Piero Portaluppi.

design
L'autre design latino

L'autre design latino

Le label lausannois Republica Austral présente à Bruxelles ses designers venus du Chili, d’Argentine et d’Uruguay.

design
Tom Dixon de retour à Milan

Tom Dixon de retour à Milan

Figure du design contemporain, rebelle, autodidacte et visionnaire, l'Anglais a ouvert son café Manzoni à l'occasion du Salon du meuble de Milan

design
Du style en attique

Du style en attique

Pendant le FuoriSalone de Milan, le designer Daniele Daminelli occupe le 25e étage de la Torre Velasca avec une exposition à l’ambiance cinématographique.

design
Formafantasma lights the light

Formafantasma lights the light

A Milan, le duo de designers italiens présente ses nouvelles collaboration avec Flos et dzek. 

design
Parfums précieux

Parfums précieux

Alberto Morillas, un nez hors du commun, que tout le monde connaît... sans le savoir. 

architecture
Aesch, école béton

Aesch, école béton

Entre 1959 et 1962, Walter Förderer construit dans la campagne bâloise cet étonnant collège à la marge entre l'architecture et la sculpture. 

design
Max Bill, Willy Guhl, Swiss sixties…

Max Bill, Willy Guhl, Swiss sixties…

Influencé par la « Gute Form », le design suisse des années 1940 à 1960 conquiert le marché de l’art et les amateurs de vintage. Pourtant, ses auteurs restent encore très méconnus. 

art
Curare  Curating  Curiosity

Curare Curating Curiosity

Rencontre avec, Hans Ulrich Obrist, curateur curieux et gardien du savoir et du souvenir.

architecture
Archiculte, archisacré

Archiculte, archisacré

Objet d'avant-garde, parfois expérimental, l'église moderne atteste de l'infinie variété de formes qu'incite l'inspiration divine. Comme quoi, l'architecture reli...

design
Retour à Memphis

Retour à Memphis

Fondé par Ettore Sottsass, le mouvement mettait du pop dans le design des années 80. 30 ans plus tard il inspire une nouvelle génération de créateur.

design
«Je suis en guerre contre le monde»

«Je suis en guerre contre le monde»

Ses colères sont homériques, son talent immense. Rencontre avec Enzo Mari, designer très indigné.

art
«Un arbre de Noël est une oeuvre d'art 11 mois par an»

«Un arbre de Noël est une oeuvre d'art 11 mois par an»

Inspiré par la science-fiction, la musique et le cinéma, fasciné par l'art et son rapport au temps, Philippe Parreno expose désormais seul après avoir longtemps cultivé l'esprit de bande.

design
Et soudain, la lumière...

Et soudain, la lumière...

Interview « Light » avec Naoto Fukasawa, maître de la forme, un sensei du design Super Normal.

architecture
S comme Superstudio

S comme Superstudio

D'Architectonique à Weissenhofsiedlung, de Modulor à Pritzker, petit dictionnaire constructif des mots du bâti.

architecture
Philip Johnson et le gratte-ciel-jouet

Philip Johnson et le gratte-ciel-jouet

L'AT & T Building, monument postmoderne dont l'auteur a milité pour l'épure avant de basculer dans le côté obscure.