design

Du typographe à l'affiche

Nul ne l’étant, parfait, il est prudent et reste discret quand on avance que le travail graphique et typographique de ce self-made man frôle l’exactitude des proportions léonardesques. Un peu compliqué? Comme lui quand il cite sans erreurs de prononciation Brockmann, Weingart, Ruder ou Förderer. Le style suisse ? Il en ferait partie, de cette clique helvétique qui nous a laissés bien peu de choix créatif depuis l’Univers. Ou l’Helvetica. « En tant que Suisses, il est de notre devoir de rendre ce patrimoine pérenne dans notre ADN. Le paysage visuel, le champ graphique plus large, nos institutions sont habituées à ce style et on peut se permettre de le cultiver.» Avec son CFC de sérigraphe à l’Erag, Chris s’implante dans le canton de Neuchâtel pour étudier le graphisme à l’EAA, l’école d’arts appliqués de La Chaux-de-Fonds, qui a fêté ses 150 ans dignement en mai 2022.

Emil Ruder – 1936 (crédit: DR)

 

Déjà des travaux significatifs à ce moment-là: en 2004, il refait le look du programme pour le Bikini Test, une salle de concerts. Soucieux de la typo, de la hiérarchie, il met les pieds dans la communication visuelle dans le domaine de la culture, d’où il n’est plus sorti. Il enchaîne avec des affiches pour des pièces de théâtre, à composer sans visuels. «Quand on n’a que du texte, il faut synthétiser, c’est dur de faire coller l’affiche à la pièce!» De la culture à l’architecture, relevant d’une certaine influence corbuséenne qui traînait dans l’air de la région, le format et l’espace deviennent ses obsessions.

 Affiche Mudac Lausanne (crédit: Chrs Gautschi)

 

Puis les voyages. Au Mexique, il a travaillé sur du packaging alimentaire pour un groupe américain. Ses aspirations naissantes l’ont finalement ramené en Suisse, où la voie à suivre «était en lien avec le graphisme noir blanc, la typo… j’ai travaillé pendant quatre ans dans une agence de graphisme et de branding au moment de son avènement. En 2008, la grande crise a amené les travaux éditoriaux, les rapports annuels, et j’ai eu envie de bouger.»

Londres marque un tournant dans le parcours de Chris Gautschi, dont la volonté d’indépendance se faisait toujours plus forte. «L’ironie de la vie a fait que des clients en Suisse me permettaient de vivre en Grande-Bretagne. Les mandats se sont alignés et j’y suis resté jusqu’en 2013.»

 

Chris Gautschi (crédit: Maria Jarzyna)

 

Un réseau, ça se construit, d’autant plus que le microcosme romand dans le graphisme est petit. 2015, composition et réalisation d’une affiche pour le MCBA de Lausanne, August Strindberg, De la Mer au Cosmos, rien de moins. «Travailler avec la peinture était difficile. J’ai également collaboré avec le Musée d’art et d’histoire de la ville de Neuchâtel pour une expo. Cela dit, les remises en question sont nombreuses et j’ai enchaîné les expériences jusqu’au Mudac, qui m’a consacré avec l’affiche BAUHAUS en 2018.»

Pour rappel, il s’agit de cette image emblématique d’une femme posée sur un fauteuil de Marcel Breuer. Chris Gautschi est sélectif, il a composé l’affiche avec la volonté de créer des variables. La police de caractères est une Swiss Universal. Le typographe Ian Party en a repris le concept pour créer Antartica, Baikal, et Crystal.

(crédit: Chris Gautschi)


Le graphiste et non moins artiste réutilise les fondamentaux, les adapte en fonction des tendances. «J’ai une activité dans l’agence Horde à Lausanne. Je réalise pour eux des projets avec un savoir-faire et une forme d’artisanat. Sinon, je travaille dans ma cuisine-laboratoire et mes projets s’étalent dans le temps. J’aime être seul, me consacrer à un projet pendant deux semaines et y revenir de manière assez monastique, mon travail est une sempiternelle introspection.» Pour ce graphiste chevronné, il faut que tout soit un chef d’œuvre, il applique rigueur et discipline, car «on ne va pas gâcher du papier». Son mantra est de Pierre Soulages: «C’est ce que je fais qui fait ce que je cherche». On comprend le processus créatif introspectif quand il livre sa méthodologie: «Je fonctionne toujours de la même manière, la simplicité de mes projets est une conséquence; ce qui se passe à l’intérieur relève d’une vraie recherche, je vais jusqu’à l’os et je racle la moelle.»

 

Des images parlantes pour un œil avisé, comme celle de la couverture de son dernier ouvrage, «Beyrouth Les temps du design», coproduite avec le Mudac et le Centre d’innovation et de design du Grand Hornu en Belgique (CID). «J’ai travaillé sur l’identité visuelle de cette expo, un programme de longue haleine entre les révolutions et l’explosion de 2020. C’était motivant, je devais composer une affiche avec deux typographies et travailler avec deux calligraphies, occidentale et arabe, pour la couverture du catalogue et le flyer d’expo pour une cohérence et une cohésion graphiques. J’ai eu le luxe d’un mandat complet, y compris en ce qui concerne le choix de la typo pour les textes de salle. Grandeur, couleur et hiérarchie: sur ces trois éléments, j’ai mené un régime totalitaire appuyé par Marco Costantini, directeur adjoint du Mudac et commissaire de l’exposition au CID, qui tendait vers cela.»

 

Affiche pour le Mudac Lausanne (crédit: Chrs Gautschi)

Au sujet de questions plus pratiques, de métier, Chris Gautschi se prête au jeu du question-réponse :

 

Quel type de graphisme pratiques-tu? Es-tu d’une école particulière?

Le métier de graphiste est déjà une pratique! Elle comporte en effet différentes spécialités comme l’illustration et la typographie, l’édition ou la communication générale sans spécialisation. Je suis de l’école de notre patrimoine légué par Emil Ruder, Armin Hofmann, Josef Muller Brockmann (pour ne citer qu’eux) qui furent les pionniers du graphisme suisse au milieu du XXe siècle. Tous provenant de l’école zurichoise ou bâloise. Ils ont su faire résonner cette pratique à l’international. Encore aujourd’hui, tout bon graphiste sera reconnaissant et pourra s’inspirer de ce minimalisme et de cette contemporanéité incontestée.

Quand on doit créer une affiche pour présenter une expo, quels sont les critères à prendre en considération, par quoi on commence, comment naît l’idée et comment la met-on en pratique ?

Le fond induit la forme. Un musée de la photo aura bien évidemment de la photographie comme sujet principal, un musée d’art une représentation d’une œuvre alors qu’une affiche pour un festival sera plus libre en termes de contenu et pourrait être traitée de manière uniquement typographique. À titre personnel, je m’adapte, mais j’essaie toujours de venir poser un calque typographique sur les sujets en prenant garde de ne pas «cannibaliser» le fond du propos de l’institution. Il faut véhiculer un message de communication avant tout. On peut dire qu’une affiche dispose de deux, voire trois couches de lecture: le sujet et les informations, la troisième peut être une technique d’impression (une couleur en sus en transparence, une encre métallique, etc.). À quel moment sent-on la patte du graphiste qui pose sa typographie? Là est l’enjeu de ce que Platon exprimait par «le bon, le bien et le beau»!

Fasciné par la géométrie et l’architecture, je travaille beaucoup avec le grid system que Josef Muller Brockmann avait théorisé même si, depuis quelques années, je m’appuie sur une grille non pas mathématique, mais harmonieuse passant par le nombre d’or. Je commence toujours «à vide» en laissant mon intuition trouver la bonne formule, la bonne tension hiérarchique entre le titre, le sous-titre s’il y en a, les dates, les horaires et bien entendu les logos et sponsors que constituent une affiche. Ensuite, je pose ma grille et je m’émerveille devant chacun de nos outils avec lesquels nous sommes nés. L’œil fait son travail, car instinctivement, les informations sont justes, posées parfois au millimètre près. À ce propos, ne dit-on pas que nous avons «un compas dans l’œil?» «Que nous sommes de bon niveau?» Ou que «nous travaillons sur la règle?» Nous sommes nés avec les outils des bâtisseurs. Commencer un projet avec ces outils «naturels» est important, car cela permet de garder une part d’humanité même sous couvert d’une certaine rigueur propre au graphisme suisse.

Projet Villa Urbaiine (crédit: Chrs Gautschi)

Comment fais-tu le choix de la police de caractères, quelles sont tes préférences?

L’instinct, comme les chefs cuisiniers qui sentent les épices, la saveur qu’ils veulent donner à leur plat alors qu’ils l’ont à peine imaginé. C’est peut-être une approche plus métaphysique, voire ésotérique, de sentir que telle ou telle typographie va fonctionner ou non. Il y a une part de mystère qu’il faut garder, oublier son côté cartésien et ne pas toujours tout maîtriser.

De la manière opératoire, je travaille toujours avec des fonderies suisses comme Swiss Typefaces à Vevey, Newglyph à Lausanne ou Fatype (Suisse-Berlin) qui offrent des catalogues de polices de caractère complètes. Ils offrent volontiers leurs typos lors d’un concours et s’il est remporté, on achète la licence.

Comment se passe le processus de réalisation?

Très peu d’imprimeurs ont des machines qui permettent l’impression en format mondial (F4) et on tendra plutôt à recourir au processus d’impression en sérigraphie.

En tant que graphiste suisse, j’ai travaillé avec Uldry qui, jusqu’à l’année passée, était la Rolls des imprimeurs-sérigraphes pour toute la Suisse. Ils travaillaient en étroite collaboration avec les graphistes et étaient à l’écoute des idées folles et farfelues de surimpression jusqu’à la fabrication des couleurs. Après impression, la SGA s’occupe de l’affichage en ville, dans les cantons et parfois sur tout le territoire national. 

Quelles sont la durée de vie et la pertinence d’une affiche?

Une affiche dans la rue durera le temps de l’affichage, soit une ou deux semaines, mais si cette affiche devient un exemple créatif parmi d’autres, on espère qu’elle restera ancrée dans les mémoires! À l’heure actuelle, et grâce à certains blogs sur Instagram comme @swissposters, dirigé et curaté par Dennis Moya, ce mélange est soigneusement répertorié et archivé. Des concours comme 100 Beste Plakate – qui met en avant les 100 meilleures affiches entre l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche. Les Suisses s’en sortent toujours très bien.

Livre Beirut 1990-2022 (crédit: Chris Gauttschi) 

Comment une affiche devient-elle collector?

Une affiche devient collector pour plusieurs raisons: elle aura pu s’ancrer par son graphisme comme un objet, un meuble ou pièce d’art qui deviennent des icônes incontournables de design au sens large. Elle l’est aussi par sa rareté sur le marché. Deux exemples distincts, l’affiche pour le Museum für Gestaltung de Zurich avec l’exposition «Every Thing Design» de 2009 qui représente un économe sur fond noir avec le strict minimum d’informations sur le bas. Ou plus personnel, l’affiche BAUHAUS #itsalldesign du Mudac que j’ai faite en 2018 qui elle, très vite, est devenue une icône qui tourne encore sur les blogs Instagram.

Projet Villa Urbaine (crédit: Chris Gautschi)

Certaines sont aussi reproduites par des éditeurs en collaboration avec des sérigraphies comme les fameuses affiches de Josef Muller Brockmann (1914-1996) pour la sécurité routière en ultra édition limitée (édition Lars Muller Publishers). Il n’y a pas de recette pour créer un collector, BAUHAUS n’est qu’une affiche d’une expo mais elle a su marquer les esprits par son traitement outsider. Pas de rond, carré, triangle dans des couleurs primaires, une image emblématique du Bauhaus et un style assumé peut-être avec une prise de risque. Elle n’aura pas gagné les 100 Beste Plakat mais elle est une de mes fiertés et j’ai retenté le coup avec Beyrouth – Les temps du design qui sortira début 2023. Je fais un hommage à Emil Ruder et son affiche BERLIN – Die Grosste Stadt Deutschland  en Grotesk des années 60, pour une exposition à Bâle de mai 1963. J’arrive avec la même mise en page (la même composition) soixante ans plus tard (mars 2023). Inspiration ou hommage, mes pairs et collègues en jugeront…

Le trouver sous:

Chris Gautschi


Texte: Monica D'Andrea

art
En hyperabstraction

En hyperabstraction

Elle est sensible à la nature, laisse ses mains parler sur la pierre qu’elle sculpte et son inconscient se projeter dans les peintures qu’elle pourrait ne jamais terminer. Carole Kohler ne souhaite pas donner d’indications au spectateur, afin qu’il soit libre de voir ce qu’il veut dans son art.

art
Sur les lignes de Fablato

Sur les lignes de Fablato

Fablato est son pseudo, mot-valise de Fabrizio Latorre. Modèle, influenceur, avide d’expériences et surtout artiste. Un genre de Picasso moderne inspiré du cubisme et engagé dans la réalisation de pièces singulières et rafraîchissantes.

art
Plongeon dans la toile

Plongeon dans la toile

L’intelligence artificielle peut vous emmener voir ailleurs si vous y êtes et les expos de peinture deviennent interactives. Entre animation numérique et apprentissage ludique, l’art immersif a la cote, mais qu’est-ce que ça représente au juste ? Entre tradition et modernité, réflexion sur la manière de vivre l’art à l’ère du 3.0.

design
Du typographe  à l'affiche

Du typographe à l'affiche

Chris Gautschi est une famille de police de caractères à lui seul. Light, bold, italique, romain, extended… Il invente, se réinvente, toujours un compas dans l’œil, ou le nombre d’or en tête. Celui qui frise la perfection.

design
Au-delà de l'imagination

Au-delà de l'imagination

design
Le magicien de la lumière

Le magicien de la lumière

Sans la lumière originelle, ne subsiste que le néant. C’est sur ce thème que Davide Oppizzi a décidé de travailler pour développer sa relation au monde. Différentes nuances de luminosité, de l’éclairage d’objet à la sculpture d’extérieur à panneau solaire, ce designer suisse nous guide sur le chemin de la matérialité de la lumière.

art
L'art de la rouille

L'art de la rouille

Un artiste dont les enseignements passionnants des beaux-arts à Bâle l’ont plongé ensuite dans la recherche du contexte qui abrite ses pièces. Il sculpte et façonne la tôle de capots de voitures… Boris Gratry est un membre atypique du milieu artistique contemporain qui expose en Suisse et aux États-Unis. Rencontre entre calamine et poudre d'or.

 

art
Carlos Leal, unique et éclectique

Carlos Leal, unique et éclectique

«Leal», ça veut dire loyal en espagnol. Une conversation avec notre Carlos national, comme ça, au détour d'une soirée riche en confidences de la part de l'homme,...

art
L'art au coeur

L'art au coeur

Au cœur de Megève, il y a une histoire. Familiale, cosy, chaude en hiver et agréable en été. Le lifestyle s’inscrit dans un hôtel aux touches «arty» et au lu...

art
Pour l'amour de l'art

Pour l'amour de l'art

Jusqu’au 6 avril, ne perdez plus de temps à chasser les œufs de Pâques. Retracez plutôt les projets de l’exposition urbaine «I Love #ArtisteDici». Sur 135 candidatures, la Ville de Lausanne a choisi 45 artistes locaux pour tapisser les panneaux d’affichage de leurs œuvres. Photos, dessins, peintures, tout était permis : « Il faut relancer la culture!» insiste le programme  qui a lancé le top départ de l’initiative le
27 mars dernier.

architecture
« La forme suit le climat »

« La forme suit le climat »

Avec le recul, l'observation  et la précision, l'architecte suisse Philippe Rahm nous livre son point de vue sur la situation actuelle due à la pandémie. En revisitant l'histoire du bâti, il apporte un regard différent sur les choses, à l'instar de son oeil photographique original. 

design
Nemo tombe le masque

Nemo tombe le masque

Du sud de l’Italie à la scène mondiale, le designer et architecte Fabio Novembre nous raconte son parcours à travers Nemo, le fauteuil du Lupin 3.0.

art
Thomas Mustaki

Thomas Mustaki

La maxime Ars longa vita brevis qu’il avait tatouée sur son avant-bras aura pris tous son sens, le mardi 8 décembre 2020. 

art
Le message dans la capsule

Le message dans la capsule

L’art de rue, le meilleur moyen de véhiculer un message vite et bien. Ou vite et beau, vrai, fort, haut. Sapiens repeint son environnement à la force de l’arabica...

art
Guernica qui peut

Guernica qui peut

L’artiste Max Petrone sort de l’ordinaire. Ses peintures au café, ses portraits et son éclectisme font de lui un peintre du contemporain. Un peu street, aux coule...

art
Se souvenir des bonnes choses

Se souvenir des bonnes choses

Les Éditions Macula publient Servez citrons., livre de recettes gastronomiques où les plats sont photographiés après avoir été dévorés.

architecture
L'architecture vole la scène

L'architecture vole la scène

L’architecture se rapporte à l’espace, au temps et aux lieux. Vincent Baudriller, directeur du Théâtre Vidy, l’inclut dans l’art scénique et raconte sa vision du bâti.

design
Le masque ou la vie

Le masque ou la vie

Le projet BYOM (bring your own mask) d’Hyperaktiv est en train d’enflammer le Net. Les designers sollicités par Raphaël Lutz et son équipe ont proposé moult manières de concevoir le masque en cette période de post-confinement. Pour lier l’utile à l’agréable.

architecture
Nanda Vigo, la femme lumière

Nanda Vigo, la femme lumière

Le machisme des années 1960 l’a pendant longtemps marginalisée. Décédée le 16 mai, l’artiste et architecte milanaise cherchait l’évasion dans la couleur, les miroirs et l’espace cosmique.

design
Le théâtre intérieur de Gae Aulenti

Le théâtre intérieur de Gae Aulenti

Le Vitra Design Museum prolonge d’un an l’exposition consacrée à l’architecte et designer italienne. Plus connue pour sa production d'objets que pour ses réalisat...

art
Artiste bandit

Artiste bandit

Des rues de Gênes à celles de Milan, de la jet-set de Monaco à celle de Miami, MYFO78 pose son style. Amant de l’art de rue, du pop, il est autodidacte et connaît un succès qui va crescendo.

architecture
« La beauté peut nous aider à nous sentir plus heureux »

« La beauté peut nous aider à nous sentir plus heureux »

Il a 48 ans et travaille partout dans le monde. Entretien avec l’architecte, architecte d'intérieur et designer bolognais Matteo Nunziati qui parle de son métier face à une pandémie qui frappe durement son pays. (crédit: Dinah Wille)

art
Hauser & Wirth en réalité virtuelle

Hauser & Wirth en réalité virtuelle

Face à la pandémie, la galerie zurichoise accélère le lancement d’ArtLab, son programme d’exposition numérique.

design
¡ Hola Paco !

¡ Hola Paco !

On aime les fonts, les typos, les polices, les familles de caractères qui ont du… chien ! Xavier Cerdá crée Paco, une police bien typée.

design
Les B.A. d'Yves Béhar

Les B.A. d'Yves Béhar

Depuis sa base de San Francisco, le designer suisse imagine aujourd'hui les objets qui, demain, aideront la société à devenir meilleure.

design
Virgil Abloh se lance dans le street design

Virgil Abloh se lance dans le street design

Le designer à tout faire signe une collection de mobilier en béton graffé et troué, éditée par le galeriste parisien kreo.

art
Un disque par sa pochette

Un disque par sa pochette

Les mille vies de George Antheil, le «Bad Boy Of Music», photographié par Man Ray.

design
Un café à la page

Un café à la page

C’était l’ancienne Cravaterie, celle sous le Conservatoire, vous vous en souvenez? Découverte d'un nouveau café lausannois à la déco raffinée et spécialisée.

design
Julie Barrier,  métal précieuse

Julie Barrier, métal précieuse

Créatrice de bijoux, elle est originale, libre et transforme tout ce qu’elle touche en or… 14 carats.

design
Hella Jongerius défend ses fils

Hella Jongerius défend ses fils

Au centre Lafayette Anticipation, la designer néerlandaise redonne ses lettres de noblesse au tissage.

design
Design famililal

Design famililal

Un designer peut en cacher un autre. Comme Lorenzo Lazzeroni qui rend plus vrai que vrai les meubles dessinés par son père pour Poltrona Frau.

art
Hauser & Wirth sont sur une île…

Hauser & Wirth sont sur une île…

La galerie zurichoise ouvrira en 2020 un centre culturel à Minorque, sur l’Isla del Rey.

design
A Bâle, les Dimore comme dans un film

A Bâle, les Dimore comme dans un film

Pour se première participation à Design Miami / Basel, la Dimore Gallery de Dimore Studio rend hommage à l’architecte milanais Piero Portaluppi.

design
L'autre design latino

L'autre design latino

Le label lausannois Republica Austral présente à Bruxelles ses designers venus du Chili, d’Argentine et d’Uruguay.

design
Tom Dixon de retour à Milan

Tom Dixon de retour à Milan

Figure du design contemporain, rebelle, autodidacte et visionnaire, l'Anglais a ouvert son café Manzoni à l'occasion du Salon du meuble de Milan

design
Du style en attique

Du style en attique

Pendant le FuoriSalone de Milan, le designer Daniele Daminelli occupe le 25e étage de la Torre Velasca avec une exposition à l’ambiance cinématographique.

design
Formafantasma lights the light

Formafantasma lights the light

A Milan, le duo de designers italiens présente ses nouvelles collaboration avec Flos et dzek. 

design
Parfums précieux

Parfums précieux

Alberto Morillas, un nez hors du commun, que tout le monde connaît... sans le savoir. 

architecture
Aesch, école béton

Aesch, école béton

Entre 1959 et 1962, Walter Förderer construit dans la campagne bâloise cet étonnant collège à la marge entre l'architecture et la sculpture. 

design
Max Bill, Willy Guhl, Swiss sixties…

Max Bill, Willy Guhl, Swiss sixties…

Influencé par la « Gute Form », le design suisse des années 1940 à 1960 conquiert le marché de l’art et les amateurs de vintage. Pourtant, ses auteurs restent encore très méconnus. 

art
Curare  Curating  Curiosity

Curare Curating Curiosity

Rencontre avec, Hans Ulrich Obrist, curateur curieux et gardien du savoir et du souvenir.

architecture
Archiculte, archisacré

Archiculte, archisacré

Objet d'avant-garde, parfois expérimental, l'église moderne atteste de l'infinie variété de formes qu'incite l'inspiration divine. Comme quoi, l'architecture reli...

design
Retour à Memphis

Retour à Memphis

Fondé par Ettore Sottsass, le mouvement mettait du pop dans le design des années 80. 30 ans plus tard il inspire une nouvelle génération de créateur.

design
«Je suis en guerre contre le monde»

«Je suis en guerre contre le monde»

Ses colères sont homériques, son talent immense. Rencontre avec Enzo Mari, designer très indigné.

art
«Un arbre de Noël est une oeuvre d'art 11 mois par an»

«Un arbre de Noël est une oeuvre d'art 11 mois par an»

Inspiré par la science-fiction, la musique et le cinéma, fasciné par l'art et son rapport au temps, Philippe Parreno expose désormais seul après avoir longtemps cultivé l'esprit de bande.

design
Et soudain, la lumière...

Et soudain, la lumière...

Interview « Light » avec Naoto Fukasawa, maître de la forme, un sensei du design Super Normal.

architecture
S comme Superstudio

S comme Superstudio

D'Architectonique à Weissenhofsiedlung, de Modulor à Pritzker, petit dictionnaire constructif des mots du bâti.

architecture
Philip Johnson et le gratte-ciel-jouet

Philip Johnson et le gratte-ciel-jouet

L'AT & T Building, monument postmoderne dont l'auteur a milité pour l'épure avant de basculer dans le côté obscure.